Priver le marchand de sommeil de ses ressources financières :
- en renforçant considérablement les sanctions financières contre les marchands de sommeil ;
- en leur interdisant légalement d’acquérir d’autres biens à louer ;
- en établissant un nouveau régime légal d’expropriation de leurs biens ;
- en étendant le fichage des marchands de sommeil aux SCI pour les empêcher d’échapper à l’autorité judiciaire ou de se déclarer en faillite personnelle.
Déloger le délinquant plutôt que la victime :
- en systématisant la confiscation des biens immobiliers utilisés par les marchands de sommeil en cas de condamnation judiciaire ;
- en créant un nouveau type de préemption, permettant aux maires d’acquérir un pavillon susceptible d’être acheté par un marchand de sommeil.
Simplifier le droit pour pouvoir agir plus fortement et rapidement :
- en simplifiant la loi ALUR et ses régimes d’autorisations trop nombreux ;
- en simplifiant les règles de construction pour mieux encadrer la division pavillonnaire.
Consulter les dix propositions
Comment le rapport visant à renforcer la lutte contre les marchands de sommeil a-t-il été établi ?
Visites de pavillons divisés dans plusieurs communes franciliennes, réunions techniques avec plusieurs maires, rencontres de victimes de marchands de sommeil.
Visite du TGI de Bobigny et échanges avec Marie-Odile Dejust, Vice-procureure de la République et Marianning Imbert, Substitut du Procureur au TGI de Bobigny.
Un groupe de travail associant trois juristes éminents a appuyé la rédaction de nouvelles propositions :
- Hugues Perinet-Marquet, agrégé de faculté de droit, Professeur à l’Université Panthéon-Assas ;
- Gwénaëlle Durand Pasquier, agrégée des Université, Professeur à l’Université de Rennes I ;
- Rozen Noguellou, Professeur de droit public à l’Université Panthéon-Sorbonne.
Réunion de travail ad hoc des membres du conseil d’administration de l’EPFIF, puis présentation d’un rapport à l’ensemble des administrateurs.